Du fond des temps
Dès l’origine
L’âme en suspens
Au mal incline
Une voix crie
Qui donc l’entend ?
L’âme obscurcie
Et qui se ment ?
Peut-on braver
Toute décence
Sans échapper
A sa conscience ?
Malheur au fou
Qui point ne s’arme
Ne sachant d’où
Sonne l’alarme
Heureux le sage
Que tout désole
Mais prend courage
Dans la Parole
Tout est violence
Chacun subit
Mais l’espérance
D’en haut surgit
Dieu est silence
Mais qui donc doute
De Sa Présence
Qui nous écoute
Alors vibrante
Telle une corde
L’âme priante
À Dieu s’accorde…